Mise en scène, scénographie, marionnettes et masques Camille Drai

Extrait de textes Poésies et lettres d’Arthur Rimbaud, Les jours fragiles de Philippe Besson et Rimbaud Mourant de Isabelle Rimbaud

Chorégraphie et accompagnement artistique Nina Vallon

Actrice-marionnettiste et chanteuse Coline Ledoux

Actrice-marionnettiste et chanteuse Sarah Chaudon

Actrice-marionnettiste et chanteuse Elise Boileau

Composition et création sonore Mathieu Goust

Regard extérieur Alice Blot

Regard extérieur dramaturgie et accompagnement artististique Julien Royer

Regard extérieur Sherley Freudenreich

Regard extérieur Camille Kuntz

Création et régie lumière Alice Ehrhard

Mécanique marionnette et soutien à la construction Mehdi Pinget

Conception et construction machinerie Anthony Latuner et Olivier Laurent

Peinture marionnettes Yannick Luzuaki Ndombasi

Costumes et masques Aude Desigaux assistée de Emilie Boutin

Coproductions Manège, scène nationale-Reims, UsinoTOPIE, Fabrique des arts de la marionnette, Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes, La Halle Verrière – scène conventionnée d’intérêt National
Partenaires financiers Haute école des arts du Rhin (HEAR), Région Grand Est, Institut International de la Marionnette, Gip-Acmisa ; DRAC Grand Est, Collectivité Européenne d’Alsace
Avec le soutien de Le Maillon, Scène Européenne, Strasbourg, La Nef – Pôle Spectacle Vivant de la Communauté d’Agglomération de Saint-Dié-des -Vosges, TGP- Frouard, TCM- Charleville-Mézières, Théâtre de marionnettes de Belfort, Le Jardin Parallèle, Reims, Centre de la Marionnette, Tournai, Belgique, Espace 110, Illzach, Le LEM, Nancy
Spectacle ayant bénéficié de l’aide de l’Agence culturelle Grand Est au titre du dispositif Résidence de coopération
Résurgence a bénéficié d’un accueil en résidence de création au Manège

Comment les traumatismes enfouis, les non-dits dans les familles peuvent-ils avoir des répercussions violentes dans l’inconscient des descendants ?  S’appuyant sur le concept de la psychogénéalogie, la compagnie Sans Visage brosse un portrait halluciné et hallucinant de ce poète absolu que fut Arthur Rimbaud en même temps qu’elle explore l’irréversible des déchirures du passé. Le spectacle s’ouvre en 1891. Revenu d’Afrique après onze ans d’absence, Rimbaud mourant, représenté par une marionnette alitée, est veillé par sa sœur Isabelle. Dans cette chambre obscure, les événements du passé resurgissent. Les flashbacks se succèdent tandis que les fantômes familiaux viennent hanter ses derniers instants. Une mère froide et autoritaire, un père absent, deux sœurs mortes : les figures évoquées par le délire planent autour du corps en souffrance. Entre événements réels et fantasmés, les destins de Rimbaud et de sa mère se percutent et se confondent. Ce labyrinthe mental est matérialisé grâce à un impressionnant dispositif scénique, composé de grands tressages de tissus suspendus qui changent de forme au gré des manipulations des interprètes. Les chimères étranges et dérangeantes qui en surgissent donnent à voir et à percevoir l’inconscient des personnages. Au fil des images qui se font et se défont, cette création invite le spectateur à projeter son propre imaginaire et par là même à sonder ses plus secrètes zones d’ombres. Troublant.