Conception et danse Marie Barbottin
Texte original La chambre d’O Catherine Verlaguet
Danseur en Langue des Signes Française Yan Giraldou
Création et interprétation sonore Nicolas Martz
Assistanat sonore Hervé Chaussard
Assistanat chorégraphique Laurie Giordano
Soutien à la mise en scène Estelle Savasta
Travail théâtral et voix off Harold Savary
Voix off Hortense Belhôte
Conception des lumières Annie Leuridan
Conception du décor Vincent Lefèvre
Régie générale Juliette Delfosse
Costumes Aude Désigaux
Traduction LSF Vivien Fontvieille / TIC 44
Adaptation LSF Vincent Bexiga
Regards extérieurs LSF Simon Attia et Fanny Petit Maillot
Conseil dessin Stéphan Helouin

Production déléguée Manège, scène nationale-Reims
Coproductions L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Scène nationale d’Orléans, Côté Cour Scène conventionnée art, enfance, jeunesse-Besançon, Le Volcan – Scène nationale du Havre, Le Nouveau Relax-Chaumont, La Filature, Scène nationale de Mulhouse, Les Hivernales – CDCN Avignon
Soutiens Césaré Centre national de création musicale – Reims, CCN Ballet de l’Opéra national du Rhin – accueil studio
La chambre d’eaux a bénéficié d’un accueil en résidence de création au Manège

« La chambre d’eaux est une histoire pour les enfants… mais pas que.  S’y pose la question de la possibilité – quel que soit son sexe – de grandir et de se construire dans l’égalité, à contre-courant des normes sociales. »  Avec la complicité de Catherine Verlaguet, auteure de pièces jeune public percutantes, Marie Barbottin convoque corps et texte comme des outils d’émancipation pour lutter contre les discriminations sexistes. À travers l’histoire d’une petite fille née dans une baignoire, le poing en avant, qui refuse de se plier aux diktats liés au genre, cette création charrie bien des motifs et des pistes de réflexion. La vie utérine, l’enfantement, les tabous autour du corps, les modèles de représentation et d’identification sont autant de thèmes, abordés avec beaucoup d’humour et sans faux-semblants.
Dans une scénographie ludique, autour d’une baignoire, ils sont trois interprètes sur le plateau. Puisant dans un corpus d’images archétypales, de la peinture de la Renaissance à l’imagerie des contes de fée, Marie Barbottin amène le corps à cheminer entre les stéréotypes tandis que, en parallèle, Yan Giraldou articule danse et langue des signes française. Cette double partition dansée est rythmée par un semi-live de Nicolas Martz où résonnent les tubes pop, rock et féministes des années 90. Une pièce libératoire à la dynamique explosive qui euphorise les publics de toutes générations.